PIRATAGE RFID

Le piratage RFID…

En premier lieu, le piratage RFID consiste à lire, copier ou intercepter des données à distance. De fait, il est indispensable d’en avoir conscience, et de se protéger du piratage RFID. Et ce, souvent sans que la victime ne s’en rende compte. D’ailleurs la CNIL en rappelle les risques pour la vie privée et l’identification (https://www.cnil.fr/fr/securite-des-cartes-bancaires-sans-contact-quelles-sont-les-avancees-et-les-ameliorations-possibles?)

Ainsi les objets vulnérables au piratage sont:

Cartes bancaires sans contact, badges d’accès (entreprises, hôtels, transports), passeports biométriques (équipés de puce RFID), cartes d’identité électroniques, clés de voiture sans contact (keyless). En effet, ces objets contiennent des puces RFID ou NFC qui s’activent par un lecteur à courte distance (jusqu’à quelques dizaines de centimètres, parfois plus avec des dispositifs puissants).

Les technique de piratage RFID sont:

– Skimming (lecture non autorisée): Ainsi un pirate cache un lecteur RFID dans un sac ou une poche. Ensuite, il s’approche d’une personne pour lire à son insu les données de sa carte ou badge.

– Clonage (copie de la puce): Une fois les données lues, le pirate les transfère sur une carte blanche ou un badge vierge.

– Relay attack (attaque par relais): Deux pirates travaillent en tandem. De fait, l’un est près de la voiture (ou terminal), l’autre près de la victime. Ainsi ils relaient le signal entre la voiture et la clé, même si celle-ci est à plusieurs mètres → la voiture croit que la clé est proche. (https://www.youtube.com/watch?v=8pffcngJJq0)

En conclusion….

Le piratage RFID est réel mais opportuniste, souvent silencieux.
Il touche les objets à usage courant (paiement, accès, identité…).
Des protections simples et peu coûteuses existent pour éviter les risques.
Se méfier des lieux publics bondés (gares, centres commerciaux, festivals…). (ICI)

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