LE SCHMERBER, KESAKO?

Le SCHMERBER, Kesako?

Au premier abord, le Schmerber peut sembler un dialecte. D’où la question, le Schmerber, Kesako? Pourtant, cette unité s’invite dans la vie quotidienne dès qu’une pluie torrentielle surprend un campeur ou un festivalier. En effet, le Schmerber mesure la résistance d’un tissu à la pénétration de l’eau, autrement dit, l’imperméabilité d’un tissu, exprimée en millimètres de colonne d’eau. Autrement dit, il indique la pression qu’un vêtement peut supporter avant que l’humidité ne le traverse. Selon la norme ISO 811, cette mesure repose sur un test simple : on augmente la pression d’eau sur un échantillon jusqu’à l’apparition des premières gouttes.

Et concrètement?

Imaginons une scène concrète : lors d’un festival breton, la météo tourne soudain à l’orage. Certains spectateurs, bien équipés, rient sous leurs capes à 8 000 Schmerber. D’autres, vêtus de simples k-ways à 2 000 Schmerber, finissent trempés jusqu’aux os (sans parler des appareils photos, batterie, smartphone eux-même ayant pris l’humidité car dans un sac mal imperméabilisé…). De fait, cette unité devient bien plus qu’une donnée abstraite : elle détermine directement le confort et la protection du corps face aux intempéries.

Plus précisément, le Schmerber, késako ? Cette unité mesure l’imperméabilité d’un tissu face à la pression de l’eau. En d’autres termes, elle indique combien de millimètres d’eau un tissu peut supporter avant d’être traversé. Par exemple, un vêtement affichant 8 000 Schmerber résiste à une colonne d’eau de huit mètres sans laisser passer de goutte.

D’abord, cette mesure provient d’un test précis réalisé en laboratoire. On place un échantillon de tissu sous un tube rempli d’eau, puis on augmente progressivement la hauteur du liquide. Lorsque les premières gouttes traversent la matière, on relève la hauteur maximale atteinte. Cette valeur correspond au nombre de Schmerber. Ainsi, plus ce chiffre est élevé, plus le tissu offre une protection efficace contre la pluie.

Ensuite, il faut comprendre les différents seuils d’imperméabilité. Environ 1 000 Schmerber suffisent pour résister à une pluie fine. En revanche, 5 000 Schmerber garantissent une protection correcte sous une grosse averse. Enfin, au-delà de 8 000 Schmerber, le tissu devient adapté aux conditions extrêmes, comme un orage, une randonnée prolongée ou un bivouac humide. (ICI)

Cependant, cette unité ne prend pas en compte la respirabilité du textile. Autrement dit, un tissu très imperméable peut retenir la transpiration si sa structure ne permet pas à la vapeur d’eau de s’échapper. Par conséquent, il faut toujours rechercher un bon équilibre entre imperméabilité et confort.

En conclusion:

En somme, comprendre cette unité aide chacun à mieux choisir son équipement, que ce soit pour un trekking dans les Alpes ou un concert sous la pluie. Enfin, les références techniques comme la norme ISO 811:2018 (https://www.iso.org/standard/65149.html?utm), l’AATCC TM127 (https://img.antpedia.com/standard/files/pdfs_ora/20210202/AATCC%20127-2018%20e-2019.pdf?utm) et les études universitaires sur l’imperméabilité des tissus permettent d’évaluer objectivement la performance d’un textile, sans jargon inutile ni promesse marketing.

Enfin, pour finir, pourquoi ce nom « schmerber »?’Le schmerber est une unité de mesure de l’imperméabilité d’un textile qui doit son nom à l’industriel du textile Charles-Édouard Schmerber (1894-1958) qui l’a définie et a créé les outils pour la mesurer. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Schmerber)

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